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23 Fév 2022

Cet espace entre les 2 enceintes (qui épousait la pente de la colline) fut aplani au Xllle siècle au moment où on élevait la 2e muraille (accessible par les lices). En parcourant cette zone, il est possible de revivre en pensée vingt siècles d'histoire et de juger les différents caractères de l'architecture militaire.

 

Les lices basses : de la Porte Narbonnaise à la Porte d'Aude à droite après le Pont-Levis (500 mètres environ).

La raison de commencer par là est que, rapidement, on se trouvera en face des restes de l'ancienne muraille du Bas Empire (IV,) caractérisée par un parement de petit appareil (pierres de petite dimension) souvent interrompu par des chaînages de briques. Les tours plates, côté ville, ont une avancée en demi-cercle, côté campagne la partie inférieure est pleine, l'étage possède des fenêtres en plein cintre souligné de claveaux de briques.

Les lices hautes : côté Sud-Ouest, Sud et Sud-Est de la Porte d'Aude à la Porte Narbonnaise (600 mètres environ).

Les nouvelles constructions (reconstruction de tout l'angle Sud, la tour carrée de l'Evêque, la tour Saint-Nazaire) effectuées sous le règne de Philippe III le Hardi (fin Xllle) sont facilement reconnaissables à l'emploi des pierres à bossage. Par contre, au Sud-Est, la muraille intérieure a seulement subi un remaniement ; ici, la pierre à bossage et le petit appareil romain alternent.