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11 Jan 2024

Ainsi dénommé pendant longtemps par les Carcassonnais en raison du magasin d'optique qu'il abritait l'immeuble qui occupe l'angle Sud-Ouest formé par cette artère et la rue Courtejaire couvre 400 m² au sol.

II résulte de la réunion de deux maisons, brûlées en 1622 mais encore distinctes en 1688 Malgré la régularité des deux façades qui ont chacune quatre fenêtres par étage, il est possible que la demeure actuelle ait été construite en deux temps. Une première maison aurait été réalisée après 1611 et s'arrêterait au portail. Ensuite Jean Cachoulet, marchand-fabricant et consul en 1723, aurait acheté la maison voisine et l'aurait prolongée rue de Verdun sur le modèle de la première. En effet, le portail, encadré de pilastres saillants, permet, grâce à un passage couvert, d'accéder à une petite cour. Les façades qui donnent sur cette dernière reprennent les motifs de la construction extérieure, à l'exception du côté Ouest qui ne présente aucune décoration. La toiture se termine par trois rangées de génoises, ce qui témoigne également de la richesse du constructeur et de l'importance de la maison.

Claude Marquié – Carcassonne – Hôtels et maisons du Moyen Age à la révolution - Amicale laïque de Carcassonne – 1998